Document sans titre
SÉANCE DU 22 JANVIER
Le château du Monteil-au-Vicomte
Les vestiges encore imposants du château du Monteil-au-Vicomte ont fait l’objet
de travaux de consolidation, accompagnés de recherches sur le terrain et dans les
textes. Ces recherches ont permis à Alain GRANDJEAN de reconstituer, croquis
à l’appui, l’état des lieux au moment de la finition, les étapes de la construction
et aussi celles de la dégradation, l’édifice ayant même servi de carrière jusqu’au
début des années 1930.
L’abbé Neuvecelle
En 1860, la Savoie devenait française et l’un de ses enfants, l’abbé Pierre
Neuvecelle, fut alors nommé inspecteur d’académie de la Creuse. C’était l’époque
où les congrégations religieuses ouvraient ou tentaient d’ouvrir de nombreux
établissements. Or ce prêtre prit ardemment la défense des écoles laïques, n’hésitant
pas à faire d’assez cinglants reproches au préfet. C’est la personnalité attachante
de ce fonctionnaire et les traditions familiales qui lui sont liées qui ont fait l’objet
de la communication de Jean REGARD, son petit-neveu.
Jean-Jacques Rey et Camille Cousset
Daniel DAYEN a évoqué, en s’appuyant sur les recherches de Mme Monique
DACQUIN, présidente des Amis du Vieux Chambéry, la vie de Jean-Jacques Rey, un autre Savoyard également lié à la Creuse. Issu d’une famille de la grande bourgeoisie
chambérienne, mais admirateur de Rousseau, il fut avant 1852 un ardent partisan
du rattachement à la France, mais l’accession au pouvoir de Napoléon III en fit au
contraire un opposant acharné à l’annexion. Il aida autant qu’il put les proscrits
réfugiés en Savoie et parmi eux la famille Cousset, originaire de Clugnat. C’est
sans doute Camille Cousset, qui sera député de la Creuse de 1885 à 1893, qui lui
fit obtenir le poste de juge de paix de Boussac où il mourut en 1880.
SÉANCE DU 19 MARS
Les tableaux de La Chapelle-Malvalaise
Le village de La Chapelle-Malvalaise, commune de Roches, doit son nom à une
chapelle du XIIIe siècle qui a abrité trois tableaux du XVIIe , aujourd’hui retirés pour
restauration. Leur thème commun est celui de la Vierge Marie et les donateurs
y figurent en position de prière. Gérard GOUYET a fait part des recherches de
Bernard BOURCY pour les identifier. Les armoiries sont celles de la famille des
Mallesset, seigneurs de Châtelus, et de la famille de Gaucourt. Il semblerait que
sur l’Assomption de la Vierge figurent Gabriel de Mallesset et son épouse Aymée
de Gaucourt. Sur la toile représentant la Vierge on peut voir leur fils Charles
et son épouse, Claude de Sabrevois. Sur Sainte-Anne, la Vierge et l’Enfant, la
femme en habit religieux pourrait être Aymée de Gaucourt, devenue veuve, mais
ce pourrait aussi être sa nièce, Edmée de Gaucourt, qui fut professe à Blessac, puis coadjudicatrice de l’abbaye de Rougemont (Côte-d’Or).
L’Association des peintres marchois
Guy TESTE a rappelé l’histoire brève mais originale et enrichissante de l’Association
des peintres marchois. C’est dès mars 1954 que Gaston Thiéry, fixé à Fresselines
depuis la guerre, exprima à Lucien Ferrand, le peintre-tonnelier, l’idée de fonder
une association d’artistes creusois. Mais c’est seulement en avril 1956 que cette
association verra officiellement le jour, doublée par sa filiale, les Amis de la
peinture marchoise. Elle comptera une quinzaine de sociétaires, parmi lesquels
Rachel Adenis, René Pluyaud, Bruno Jorrand, Gilbert Personne, Charles Boulet,
Paul Savy, René Delfau, Maurice Lefaux, Marthe Delouis, Jean-Marie-Desbeaux
et Guy Teste lui-même. La presse soulignera la qualité des expositions, notamment
celle de juin 1957 à Crozant et celle de Paris en décembre de la même année, à
l’initiative du doyen Binet, président d’honneur de l’Association.
Cependant la cohabitation de l’éclectisme et de la qualité deviendra vite lourde à gérer. Au début des années 1960, l’association survivra difficilement après le
départ hors du département de son secrétaire général Paul Rigal, et ce malgré le
partenariat établi avec le Salon du paysage de Fresselines.
Le compositeur et organiste aubussonnais André Jorrand (1921-2007)
André Jorrand, tout en étant magistrat, a mené une belle carrière d’organiste et de
compositeur. Né en 1921 à Aubusson, il a fait à Paris de brillantes études musicales
et signé ses premières symphonies et concertos. Fidèle à sa ville natale, il a fondé
en 1978 l’Association des Amis de l’orgue d’Aubusson pour faire construire le
superbe instrument réalisé par Gérald Guillemin sur lequel il a magistralement
enregistré les chorals de Bachs. En 1988, il a fondé le festival « Musique au coeur
de la Tapisserie ». À sa mère il a dédié sa cantate In paradisum, créée le 5 avril 1992
au grand auditorium de la Maison de la Radio et qui a été suivie de la composition
de 5 quatuors à cordes, de ses 4e et 5e symphonies et de nouvelles partitions de
musique de chambre. C’est Mme Michèle MAZETIER, actuelle présidente de l’Association des Amis de l’orgue d’Aubusson, qui a retracé la vie et l’oeuvre de ce Creusois trop peu connu.
SÉANCE DU 21 MAI
Poursuivant la visite des chefs-lieux de canton de la période révolutionnaire
(1790-1801), la Société des sciences naturelles, archéologiques et historiques de
la Creuse a tenu sa séance à Genouillac. À cette occasion avait été mise sur pied
une exposition présentant quelques aspects de l’histoire et du patrimoine de cette
région entre Marche et Berry et des sept communes ayant constitué le canton :
Genouillac, Bêtête, Nouzerines, Tercillat, La Cellette, Nouziers et La Forêt-du-Temple. Cette dernière commune, qui coupait entièrement la commune de
Mortroux en deux tronçons, fut supprimée en 1836 mais rétablie avec d’autres
limites en 1883 grâce à l’obstination des habitants et en particulier de l’instituteur
François Ravaud, dont on peut voir le buste près de l’église. En 1833, disparut
également la commune de Viviers, rattachée à Tercillat.
La plaque émaillée du Mas-Saint-Paul
Une plaque émaillée avec l’inscription dédicatoire d’une église datant de 1267
se trouve actuellement au musée de Pozdan, en Pologne. Patrick LÉGER a retracé
son histoire. Elle fit autrefois partie de la collection Germeau, époux de la petite-fille
du Conventionnel Barailon, et l’on sait qu’elle fut enlevée de la chapelle du
Mas-Saint Paul, commune de Tercillat, en 1795. Mais il est difficile de savoir d’où
elle provenait, peut-être du prieuré de l’Artige dans la Haute-Vienne, où l’on a
retrouvé copie de l’inscription.
La seigneurie de La Cellette
C’est sur le passé de La Cellette que s’est penché Georges MAGNIER. La paroisse
relevait du Berry pour la justice, mais du diocèse de Limoges pour le spirituel. Ce
sont les moines qui ont d’abord assuré le modeste développement du bourg et ce
n’est qu’en 1306 qu’une seigneurie fut établie à l’occasion du mariage de la fille
du seigneur de Sainte-Sévère, le fief s’étendant sur les paroisses de La Cellette,
Pouligny-Notre-Dame et Sazeray.
La commanderie de Viviers
En l’absence de l’auteur, Philippe Loy a présenté les recherches sur Viviers de
Jean-Marie ALLARD, spécialiste des ordres religieux militaires. C’était là une
commanderie de l’ordre du Temple, puis de l’ordre des Hospitaliers de Saint-Jean
de Jérusalem. La première mention apparaît dans un texte de 1282, mais on peut
supposer que la création remonte aux années 1250. Le commandeur n’était pas un
chevalier mais un simple servant d’armes. On a trace de plusieurs conflits avec le
seigneur de Sainte-Sévère au sujet des droits de justice. Le peu d’importance de
cette commanderie la fit rattacher au XVIIIe siècle à celle de Farges, près de Saint-Amand-Montrond. Il ne reste aujourd’hui que de bien rares vestiges de l’église et
du château.
Propriété foncière et engagement politique
Au nord de la Petite Creuse étaient nombreuses les grandes propriétés, en particulier
celles des Saincthorent et des Beaufranchet, familles qu’a évoquées Daniel DAYEN.
Les Beaufranchet, de vieille noblesse, se fixèrent en 1816 au château du Puy,
commune de Tercillat, puis firent construire le château de Moisse. Dans la Creuse
républicaine, les opinions royalistes de la famille ne pouvaient lui faire jouer un
grand rôle politique. Néanmoins Fernand de Beaufranchet (1845-1927) fut à deux reprises près de l’emporter aux élections cantonales. Quant aux Saincthorent, dont
la Révolution avait fait la fortune et dont on disait qu’ils possédaient 99 domaines,
principalement à La Cellette, à Lavaufranche et à Bussière-Saint-Georges, trois
d’entre d’eux furent élus députés de la Creuse entre 1797 et 1871. La légende
veut que le dernier se soit ruiné en faisant cuire une omelette avec des billets de mille francs.
Figures de l’histoire de Genouillac
Quelques habitants de Genouillac ont, dans le passé, joué dans la vie du
département un rôle non négligeable. Il en a ainsi été de la famille des notaires
Regnault, Frédéric Regnault ayant été député de la Creuse de 1842 à 1848, avant
d’être pendant plus de trente ans juge de paix du canton de Châtelus. Auguste
Lacôte fut également député de 1881 à 1898. C’est sur sa propriété que sera
établie l’école pratique d’agriculture entre 1894 et 1925. Décédé en 1899 il n’a
pas vu l’ouverture en 1906 de la ligne Guéret-La Châtre dont il avait pourtant été
l’infatigable promoteur. Michelle DAYEN a évoqué ces personnages et quelques
autres, en particulier la curieuse figure du curé Ravaud, décédé après avoir acquis
plusieurs propriétés foncières et avoir accumulé dans la maison de maître qu’il
avait fait construire des biens qui mettront plusieurs semaines à être inventoriés.
SÉANCE DU 16 JUILLET
Le dolmen de Peyre-Levée à La Villeneuve
Sur la commune de La Villeneuve, de récents travaux routiers ont bouleversé les
vestiges d’un dolmen que la tradition orale et la toponyme nommaient Peyre-Levée.
Pierre M. GANNE et Patrick LÉGER ont recherché et analysé les différentes notices
qui ont décrit ce dolmen, la principale étant celle de Pierre de Cessac, datant de
1881, qui rapporte aussi la découverte à sa proximité d’une hache néolithique.
La fresque armoriée de la chapelle du château de Moisse
C’est au XVIIe siècle que l’antique famille forézienne des Beaufranchet s’établit à
Ayat-sur-Sioule, d’où essaimèrent en Combraille les branches de Relibert et de La
Chapelle. Par mariage, un rameau de cette dernière vint habiter en 1816 le château du
Puy, commune de Tercillat, puis fit construire le château de Moisse sur la commune
de Bétête, où la chapelle est ceinte d’une fresque représentant les armoiries des
familles alliées aux Beaufranchet au cours des siècles. Noëlle BERTRAND a identifié
les familles non nommées mais elle a constaté qu’il y avait eu un choix parmi les
alliances et que l’ordonnancement n’obéissait pas une stricte logique.
Les sociétés parisiennes d’originaires de la Creuse
Il n’existe aujourd’hui qu’une seule association de « Creusois de Paris ». Avant 1940
les associations d’originaires du département étaient relativement nombreuses. Elles
ont donné lieu aux recherches de Daniel DAYEN. S’il est difficile de proposer une
classification précise, on peut cependant assez justement distinguer les associations
fondées avant les années 1900 (mais toujours actives dans les années 1930) et celles
nées après le début du siècle. Les premières se sont consacrées surtout à l’assistance,
ou bien avaient un but bien précis, politique, religieux ou professionnel. Elles
s’adressaient surtout aux migrants du bâtiment revenant plus ou moins fréquemment
au pays. Les secondes, essentiellement dédiées à l’amicalisme, aux distractions et
à la promotion du département, mais où bienfaisance et solidarité seront cependant
toujours revendiquées, ont été celles du temps de l’émigration définitive ou du moins
viagère et de la diversification des secteurs d’activité, les originaires du département,
encore nombreux dans les métiers du bâtiment, étant aussi employés du commerce,
de l’industrie ou fonctionnaires…
SORTIE SUR LA COMMUNE DE SAINT-SULPICE-LE-GUÉRÉTOIS
La traditionnelle sortie faisant suite à la séance de juillet a eu pour cadre le
commune de Saint-Sulpice-le-Guérétois. Les participants se sont d’abord rendus à
Monlevade. Du château des Dissandes ne subsiste que la chapelle et un pigeonnier.
A été évoquée l’histoire de la famille et, en particulier, de Jean de Montlevade,
pionnier de la sidérurgie brésilienne, et de l’agronome Martin de Lignac, inventeur
d’un procédé de conservation de la viande en boîte hermétique. Au Mouchetard,
M. et Mme Le Mintier firent les honneurs de la maison qui fut celle de la famille
de Cessac. Ce fut ensuite une halte à la très belle croix de Banassat. Sur le chemin
du bourg on put admirer un robot-facteur pédalant dans un jardin et la sortie se
termina par la visite de l’église, suivie cependant d’une halte au cimetière où se
trouve la tombe de Pierre de Cessac, président de notre Société de 1859 à 1889.
SÉANCE DU 10 SEPTEMBRE
Les coléoptères aquatiques de l’étang de Landes
L’inventaire des coléoptères aquatiques de l’étang de Landes a été confié par le
Conseil général à la Société entomologique du Limousin. Laurent CHABROL a
fait part des prospections menées en 2010. Celles-ci ont permis d’observer 39
espèces nouvelles, portant le total provisoire à 69, avec des potentialités égalant ou
dépassant les résultats acquis dans les grands complexes humides et marécageux
de France comme la Brenne. Le statut de réserve naturelle nationale est donc une
fois de plus parfaitement justifié pour ce site d’une très grande richesse faunistique
et floristique.
Des compléments sur Jean Petit
Jean-Paul MAZURE s’est livré à de nouvelles recherches sur Jean Petit, auteur de la
chanson Les Maçons de la Creuse. Elles lui ont permis de compléter ou de rectifier
les données généalogiques jusqu’alors admises. Il a aussi retrouvé l’auteur de la
musique, Charles Gille, dont l’air de Montons à la frontière fut repris par Dalès
dans Montons, montons à la barrière. Quant à la liste des premiers adhérents de la
Ligue de l’Enseignement, dans laquelle Jean Petit figure en troisième position, elle
compte aussi au 40e rang, Eugène Palaudaux, son gendre.
Des personnalités creusoises
L’ouvrage consacré au cimetière des Carmes à Clermont-Ferrand a permis à Patrick
LÉGER d’évoquer deux Creusois qui y sont inhumés. Né en 1794 à Aubusson,
Hippolyte Conchon fut conseiller aux cours d’appel de Riom et de Paris. De 1835
à 1843 il fut maire de Clermont et, en 1842, sa fille épousa Eugène Rouher, l’un
des principaux ministres de Napoléon III.
Né à Ahun en 1908, l’architecte Valentin Vigneron fut un collaborateur d’Auguste
Perret. On lui doit plusieurs immeubles de Clermont et en particulier l’ensemble
de la gare routière, mais le projet d’un nouvel hôtel de ville dont il avait établi les
plans en 1952 ne vit pas le jour.
Autre Creusois peu connu de ses compatriotes, Roland Pierrot, né à Guéret en
1930 et décédé à Orléans en 1998, a été un scientifique de renommée mondiale,
dont Gérard GOUYET a retracé la carrière qui l’a conduit à d’importantes fonctions
au sein du Bureau de recherches géologiques, géophysiques et minières. Il a été
l’auteur de 115 publications consacrées à la minéralogie descriptive et régionale et
deux minéraux lui ont été dédiés : la pierrotite, découverte dans les Hautes-Alpes,
et la parapierrotite trouvée dans un gisement de Macédoine.
SÉANCE DU 19 NOVEMBRE
Les vautours de Saint-Avit-de-Tardes
Au début de juin, la présence sur la commune de Saint-Avit-de-Tardes d’une
vingtaine de vautours fauves, observés autour des cadavres d’un poulain et d’une
brebis, a causé une certaine effervescence. Jean-Pierre LÉCRIVAIN a rappelé les
caractéristiques et le genre de vie de ces oiseaux impressionnants dont l’envergure
peut dépasser 2 m 50. Ils sont exclusivement nécrophages, leur morphologie leur
interdisant d’ailleurs de s’attaquer à une proie vivante. Le baguage à permis de
déterminer que le groupe venait d’Espagne. Il semble que la raréfaction de la
nourriture due, en particulier, à l’interdiction des charniers en plein air oblige ces
charognards à des vols exploratoires au nord de leur territoire habituel.
L’exil des protestants d’Aubusson
Jean-Louis BROILLIARD en croisant les diverses données fournies par internet
sur les protestants français réfugiés en Allemagne après la révocation de l’édit
de Nantes et les renseignements locaux fournis par l’état civil a pu reconstituer
l’itinéraire de diverses familles aubussonnaises ayant choisi les dangers et les
incertitudes de l’exil, ainsi les Bertrand, les Janicaud, les Mercier, les Dessarteaux,
les Declaravaux ou les Nermont.
La maison de tolérance de Guéret
Romain PETIT a livré le fruit de ses recherches sur la maison de tolérance de
Guéret. Celle-ci, d’abord sise faubourg de Toulouse (actuelle rue de Stalingrad),
puis rue de Paris fut transférée en 1907, malgré l’opposition des riverains, dans
le quartier populaire de la rue des Tanneries, derrière le tribunal. La loi Marthe
Richard provoqua sa fermeture en 1946. Nombreux ont été les arrêtés du maire en
réglementant l’activité au nom de la morale publique et de la prévention contre les
maladies vénériennes que craignaient les gradés de la garnison, celle-ci constituant
l’essentiel de la clientèle. Quant aux « pensionnaires », aux nombre d’une demidouzaine,
elles restaient peu à Guéret, toutes soumises qu’elles étaient, comme
ailleurs, aux volontés de la tenancière.
Objets creusois de la collection André Guy
Patrick LÉGER et Jacques ROGER ont présenté divers objets achetés à Montluçon
lors de la vente de la collection André Guy par les Amis du musée et le Groupe
archéologique de Guéret et destinés au musée. Parmi ces objets figurent une hache
naviforme trouvée à Saint-Julien-le-Châtel et des haches à talon du bronze moyen
provenant très vraisemblablement du dépôt de Lamant, commune de Banize. A été également acquise une statue en bois polychrome représentant un évêque, venant
de l’ancienne église de Sermur.